Trois générations de Brunel se sont succédées en gardant les procédés artisanaux de qualité qui ont fait notre réputation.
Nos olives et tapenades ont cet accent du Sud qui sauront vous faire partager les parfums de garrigue et d’oliviers dans un moment de convivialité.
Implantée au cœur du terroir oléicole gardois, nous sommes spécialisés dans la confiserie d’olives sous toutes ses formes et dans la transformation de condiments. Chaque automne (entre septembre et novembre), notre société s’anime d’un curieux ballet, celui des oléiculteurs, qui vont et viennent pour nous amener le fruit d’une année de dur labeur : l’olive, fruit bien ordinaire mais extraordinaire car transformer un fruit frais et amer en une olive délicieuse est notre savoir faire ! L’olivier étant un arbre centenaire, nous travaillons aujourd’hui, le fruit du même arbre que travaillaient nos ancêtres jadis. C’est ce fruit qui a fait ce que nous sommes, une société avec un fort ancrage local, qui maintient un savoir-faire plus que centenaire et qui promeut le terroir oléicole occitan. Avec la volonté de rester à taille humaine, les forces de notre confiserie sont notre proximité avec le monde agricole, une marque centenaire et une équipe d’hommes et de femmes motivés et engagés dans l’amour du travail bien fait.
Notre histoire
Eugène Brunel, un passionné de l’olive crée sa confiserie à Nîmes de manière à vendre en fûts de châtaigniers de diverses contenances les olives récoltées en octobre jusqu’à la fin mars. On dénombrait à cette époque plus d’une centaine de confiseries dans le Languedoc-Roussillon.
Le 2 février 1956, une vague de froid s’abat sur la France. Du jour au lendemain, les agriculteurs sont pris au piège d’une température qui ne remontera pas au-dessus de -15 degrés de tout le mois. Au bout de quatre jours, les oliviers du Gard explosent à cause du froid. En France sur 6 millions d’arbres, 1 million ont dû être arrachés, et 2 millions recépés. Le nombre de confiseurs se réduisant dès lors considérablement, Antonin Brunel, fils d’Eugène crée une succursale au Maghreb pour assurer la pérennité de l’activité qui se développe sur des nouveaux conditionnements, face à l’évolution des tendances de consommation.
Ayant repris les rênes de l’entreprise en 1974, Jean-François Brunel, petit-fils du fondateur et passionné par le monde de l’olive, installe la confiserie à Marguerittes, ville où se tenait un important marché d’olives dans les années 50-60. Située en plein cœur des oliveraies Picholine du Gard, cette nouvelle unité de production et de conditionnement de 850 m² permet à Jean-François Brunel, très attaché à véhiculer les valeurs qui ont fait leur réputation, de développer alors l’activité de transformation des olives françaises de table et de se tourner vers l’export tout en conservant les procédés artisanaux de qualité.
Devenu un acteur économique important dans la région, la Confiserie d’olives Eugene Brunel fête ses 100 ans en 2012. Au fil des ans, Jean-François et Camille Brunel ont su intensifier la fabrication, s’approvisionnant en olives de variétés Picholine et Lucques auprès d’une centaine d’agriculteurs et producteurs répartis dans l’Aude, l’Hérault et le Gard. Si l’olive française représente 50% de la production, la confiserie propose également une gamme d’olives d’importation (Maroc, Egypte, Espagne), des condiments et bien sûr des tapenades labellisées Sud de France. Présente dans une cinquantaine de points de vente en grandes et moyennes surfaces (GMS), et partenaire de nombreux grossistes, la confiserie d’olives exporte sa gamme de produits dans les épiceries fines de nombreux pays.
La confiserie est reprise par Hélène et Christophe Meurier, passionnés de gastronomie et tombés amoureux du monde de l’olive. Dotés d’une solide expérience dans le milieu agroalimentaire, les repreneurs entendent conserver le savoir-faire centenaire, renforcer la proximité avec les oléiculteurs et dynamiser l’ancrage local en introduisant des variétés d’olives oubliées comme la Bouteillan, la Rougette de l’Ardèche ou encore la Négrette. Un programme d’investissement ambitieux est également prévu pour moderniser et développer l’outil de production et mettre en place une ou deux nouvelles recettes chaque année. Les nouveaux dirigeants visent les 2 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2025.